Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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Carnets de campagne : Nord, Franche-Comté et Midi

01/04/2009 09:08

Carnets de campagne : Nord, Franche-Comté et Midi


Il y a toujours deux façons d’appréhender les campagnes électorales. Pour beaucoup, elles représentent une corvée par laquelle il faut malheureusement passer, pour moi elles constituent au contraire un beau moment d’écoute et d’échange avec nos concitoyens.
Certes il faut se lever encore plus tôt, courir d’hôtel en hôtel, de réunions en réunions, la famille manque, le temps file à deux cents à l’heure au contact des candidats, des militants et des curieux, rencontrés au hasard des itinéraires. Mais que de moments intenses, de rencontres fécondes, de témoignages utiles. Alors, c’est vrai, pourquoi le cacher, j’ai toujours le même sentiment, celui de renaître en campagne !
C’est un combat, mais un beau combat. Celui de convaincre, celui de faire partager un idéal et de rendre l’espoir. Il passe par l’écoute, l’analyse, l’échange, tout ce qui permet d’enrichir, de conforter, mais aussi parfois d’ajuster voire recadrer notre discours et nos propositions.
A chaque « tour de France » (le référendum de 2005, la précampagne présidentielle, cette campagne européenne maintenant), je perçois la même unité profonde de la France. Car derrière la diversité des paysages, des terroirs, il y a vraiment un peuple français très homogène dans son approche des choses, j’oserai dire dans son exception.
Les éleveurs de Poligny, dans le Doubs, qui produisent le comté, m’ont parlé de la même façon que les vignerons des environs de Narbonne. Les syndicalistes FO de Perpignan partagent la même inquiétude que ceux de Bierne que j’ai rencontrés jeudi près de Dunkerque.
Les étudiants de Sciences Po Lille qui m’ont reçu ressemblaient comme deux gouttes d’eau à ceux de l’école de commerce de Toulouse, il y a deux mois.
Certes, me diront certains, les différences ne sont plus locales mais sociales. C’était vrai, cela l’est de moins en moins, à mesure que des franges de plus en plus nombreuses de la société françaises sont rejetées dans l’incertitude et la précarité par la loi du « toujours plus d’effort pour toujours moins de revenu » d’un certain libéralisme. Car s’il y a quelques années, la France branchée sur le monde croyait profiter de la mondialisation, elle s’aperçoit aujourd’hui qu’elle n’est plus à l’abri de ses désordres et injustices.
C’est ce qui explique sans doute pourquoi notre discours, prêché autrefois dans le désert reconnaissons-le, rencontre de plus en plus d’écho.
Mais ces campagnes de terrain ne pourraient pas avoir lieu sans le dévouement exceptionnel de ces militants de l’ombre qui, dans presque tous les départements, nous aident. Si aujourd’hui Debout la République commence à prendre de l’ampleur, c’est avant tout grâce à leur ténacité.
 
NDA





Décret anti-bonus : pschitt !

31/03/2009 09:09



Décret anti-bonus : une mesurette dont les Français ne sont pas dupes

Le décret anti-bonus pris aujourd’hui avec force tambours et trompettes, n’est hélas qu’une mesurette de plus. Obligé de plier face à la colère de l’opinion publique, le gouvernement s’est contenté de ménager ses amis tout en essayant de donner le change aux Français.
Mais ces derniers ne sont pas dupes : en particulier, la création d’un « comité de sages » émanant du patronat pour autoriser ou non le versement de certains bonus s’inscrit furieusement dans le mythe de l’autorégulation du capitalisme qui a mené à la plus grave crise depuis 1945 et aux excès les plus injustes.
Le décret du gouvernement pêche par trois insuffisances graves :
- son champ d’application et son contenu sont bien trop restreints, se limitant aux seuls mandataires sociaux des seules entreprises aidées par l’Etat et n’interdisant que quelques compléments de rémunération au lieu de tous.
- S’agissant d’un décret, cette mesure est limitée dans le temps et est révocable à tout moment. Elle pourra être facilement contournée par les dirigeants concernés, qui pourront dès 2011 bénéficier de mesures de rattrapage.
- Il ne s’attaque aucunement aux autres injustices flagrantes (notamment fiscales) que la crise a rendues insupportables, au risque de provoquer une cassure irrémédiable au sein de la société française.
Plutôt que de faire semblant, le pouvoir doit saisir le Parlement d’une vaste loi rétablissant l’équilibre dans le partage des sacrifices imposés par la crise.
 
Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président du rassemblement gaulliste Debout la République


Commentaire de défenseur de la France (31/03/2009 19:13) :

C'est la mondialisation et la financiarisation de l'économie qui nous a amené à cette catastrophe. Beaucoup de nos problèmes viennent de cette Union Européenne censée nous protéger. Le principal coupable est l’acte unique, base de tous les traités actuels et qui consiste surtout à brader notre économie au bénéfice de fonds spéculatifs en majorité anglo-saxons…





Un protectionisme européen raisonnable

30/03/2009 12:46

Un protectionisme européen raisonnable


Organiser un protectionnisme européen raisonnable et instaurer des droits de douane pour faire cesser le dumping social et environnemental !
Depuis quelques mois, le débat sur le protectionnisme, qui était porté de manière relativement confidentielle par quelques libres penseurs, s’est imposé sur la scène économique, porté par un nombre toujours plus grand d’économistes qui en font désormais une condition pour le retour à la croissance dans les pays développés.
LEUR ECHEC
Pourquoi avons-nous besoin du protectionnisme ?
Sur le fond, le raisonnement est finalement assez simple : la libre concurrence entre des pays dont les écarts de salaires vont de 1 à 20 provoque inexorablement une baisse des salaires et du chômage dans les pays où ils sont plus élevés. Les Etats-Unis ont fait le choix de la déflation salariale puisque le salaire d’un ouvrier Américain a baissé de plus de 10% depuis les années 70 et que le salaire minimum est passé de 8 à 5,15 dollars depuis 1966 (en dollar constant) comme le montre Paul Krugman, prix Nobel d’économie 2008 dans son livre « L’Amérique que nous voulons ». L’Europe a choisi le chômage et la stagnation des salaires.
Les théoriciens du libre-échange auront beau rappeler toutes les belles théories écrites il y a des siècles, il ne faut pas oublier qu’à l’époque de Ricardo, les écarts de salaire allaient de 1 à 2 et que le transport était beaucoup plus aléatoire. Ce qui était vrai au 18ème siècle ne l’est pas forcément au 21ème. En outre, la théorie des avantages comparatifs présente de grandes limites, comme le montre le fait que la Chine devient l’usine du monde, sans la moindre distinction de secteurs (en passant des vêtements et des jouets aux ordinateurs). Bien sûr, le libre échange peut être bénéfique mais non régulé, il est aujourd’hui un facteur d’appauvrissement de la population des pays développés du fait de trop grands écarts de conditions salariales, sociales et environnementales.
Maurice Allais, notre seul prix Nobel d’économie a été le pionnier de ce débat, au début des années 90. Il a démontré que le chômage des pays européens en général et de la France en particulier est en grande partie la conséquence du choix d’un libre-échange non régulé. Emmanuel Todd lui a emboîté le pas et aujourd’hui Hakim El Karoui, Jean-Luc Gréau, Jacques Sapir ou Gérard Lafay plaident pour le protectionnisme. Mieux, même s’ils n’ont pas encore franchi le cap du protectionnisme, de nombreux économistes (Patrick Artus, Paul Krugman, prix Nobel d’économie et même Alan Greenspan) reconnaissent que le libre-échange provoque un appauvrissement des pays développés, ainsi que de l’immense majorité des populations des pays émergents, et pousse les salaires à la baisse, notamment dans tous les secteurs de l’économie qui peuvent être délocalisés.
Le protectionnisme existe toujours !
Malgré cette percée idéologique, le débat est encore difficile aujourd’hui et oppose trop souvent les « gentils » partisans du libre-échange et les « méchants » protectionnistes. Les premiers brandissent la crise des années 30 comme une preuve des dangers du protectionnisme alors qu’il n’était qu’une conséquence de la crise et non pas une cause… la crise actuelle, où le commerce mondial s’effondre bien plus encore que l’économie (les exportations du Japon ont baissé de plus de 45% en janvier 2009) sans la moindre mesure protectionniste, montre bien que l’effondrement du commerce peut être la conséquence de la crise.
En outre, tous les pays utilisent des formes de protectionnisme. Même l’Allemagne y a recours, par l’utilisation de normes spécifiques (les fameuses normes DIN) qui protègent leurs industriels de concurrents étrangers qui hésitent à investir pour rendre compatible leur production pour un seul pays... L’instauration d’une TVA sociale il y a deux ans relève de la même logique puisqu’elle a permis de faire davantage contribuer les produits importés au financement du modèle social Allemand. Et les Etats-Unis ont une panoplie d’outils protectionnistes (pics tarifaires, réglementation de l’acier, mécanismes de rétorsion) bien plus développée qu’en Europe. Même l’Europe a maintenu des droits de douane sur les vélos, permettant à 60% du marché européen d’être couvert par une production locale. Mieux, à l’opposé de la légende écrite par certains, le modèle de développement du Japon, de la Corée ou de la Chine associe un solide protectionnisme du marché intérieur avec le bénéfice de l’ouverture des autres. 95% des voitures achetées dans ces trois pays sont ainsi produites localement, le marché intérieur étant protégé de différentes manières. La Chine, par exemple, taxait à environ 100% les voitures importées il y a une dizaine d’années (environ 30% aujourd’hui) pour imposer aux constructeurs occidentaux à construire des usines sur place, leur imposant au passage un partenaire local pour former les futurs constructeurs locaux. Ainsi, ils ont assuré un transfert de technologie qui permet aujourd’hui à leurs constructeurs locaux de voler de leurs propres ailes. Et pour assurer un transfert maximum de la valeur ajoutée, le gouvernement a instauré des droits de douanes très importants sur les pièces détachées pour localiser la majeure partie de la chaîne de valeur. Bref, le protectionnisme est une pratique courante, qui, si elle a reculé dans certains pays, reste fortement présente dans d’autres, qui l’utilisent comme un moyen d’assurer leur croissance, loin de la caricature autarcique que l’on présente habituellement.
L’Europe actuelle, naïvement libre-échangiste
Alors qu’un nombre grandissant d’économistes alertent les dirigeants européens des dangers du libre-échange non régulé, les dirigeants européens continuent à ouvrir les frontières commerciales de l’Europe sans la moindre retenue. C’est dans les années 70 que les gouvernements européens ont confié à la Commission le soin de négocier les accords commerciaux. Le dogmatisme ultralibéral des technocrates ne s’est pas démenti depuis.
Au début des années 90, la Commission a ainsi décidé d’ouvrir le marché européen aux automobiles japonaises, auparavant limitées par des quotas sans jamais négocier la moindre contrepartie avec les autorités japonaises. Résultat, alors que les ventes de voitures japonaises ont doublé en Europe, les ventes de voitures européennes au Japon restent toujours aussi marginales. De même, les constructeurs coréens ont toute liberté pour vendre leur production alors que le marché coréen est encore plus verrouillé que le marché japonais.
Pire, l’élargissement aux pays de l’ancienne Europe de l’Est en 2004 a eu des conséquences dramatiques pour les industries des pays de l’Europe occidentale. En à peine quatre ans, les constructeurs Français ont ainsi diminué leur production nationale de plus d’un million d’unités alors qu’ils ont augmenté leur production hors du territoire national de près d’un million. Une grande partie de ce transfert de production s’est effectué vers les pays d’Europe de l’Est (Slovénie et Roumanie pour Renault, République Tchèque pour PSA) où les salaires peuvent être jusqu’à dix fois plus bas qu’en France (salaire minimum Roumain par rapport au SMIC Français).
LEUR DOUBLE LANGAGE
Quels que soient les partis dominants et leurs alliés, le thème du protectionnisme européen revient en force dans la bouche des candidats de l’UMP, du PS, du MoDem et des Verts. Il s’agit là d’un double langage flagrant de la part de responsables politiques. La palme en revient à Nicolas Sarkozy, qui a multiplié les déclarations martiales avant et après son élection :
« Je veux réintroduire la préférence communautaire (...) Ce n’est pas anormal qu’un continent se protège comme le font les Américains, les Japonais ou les Chinois » M. Sarkozy, qui estime que « l’Europe a été construite pour protéger, pas pour être le cheval de Troie d’une concurrence déloyale », demande également « la réciprocité. +J’ouvre, tu ouvres. Tu n’ouvres pas, je n’ouvre pas+. C’est basique, mais ça ne se discute pas », a-t-il dit. « Il n’y a pas de fatalité à subir la mondialisation. Il doit y avoir réciprocité ». Par ailleurs, « s’agissant de la négociation à l’OMC, qui constitue l’une des compétences les plus importantes de l’Union européenne, je pense qu’il n’est plus possible de la confier à un commissaire européen, quel que soit sa qualité », a-t-il affirmé. Mais ces déclarations volontaristes n’ont pas empêché Nicolas Sarkozy de promouvoir et d’imposer le traité de Lisbonne par la voie parlementaire en février 2008, un traité qui comme la Constitution européenne, achève de faire passer à la majorité qualifiée l’ensemble des vote portant sur des accords commerciaux à l’OMC et renforce le rôle exclusif de la Commission de Bruxelles dans ces négociations.
On doit à la vérité de reconnaître que le parti socialiste, qui a récemment inscrit l’objectif du protectionnisme européen dans son projet pour les élections européennes, n’est pas en reste lui non plus : tout comme l’UMP et le MoDem, mais avec l’hypocrisie en plus, il a massivement voté la ratification parlementaire du traité de Lisbonne.
CE QUE NOUS VOULONS
Construire un protectionnisme européen de croissance
L’établissement d’une forme de protectionnisme est donc essentiel pour permettre la hausse des salaires dans les pays occidentaux, sinon la concurrence avec les pays émergents provoquera chômage et déflation salariale. Ce protectionnisme est aussi le moyen de permettre à ces pays de faire progresser leur niveau de vie, sans quoi toute amélioration des conditions salariales et sociales risquent de pousser les industriels à délocaliser de nouveau. Il ne s’agit donc pas de retourner à l’autarcie. Il n’est en aucun cas nécessaire de remettre en cause le commerce avec des pays comparables au nôtre, ni même d’arrêter le commerce avec les pays émergents. Il s’agit de mettre en place des écluses qui permettront aux conditions de vie de progresser au lieu de se niveler par le bas.
En outre, la relocalisation d’un certain nombre d’activités et la réduction de certains échanges commerciaux aurait un impact écologique très important tant le transport pèse un poids important dans les émissions de CO2.
Il s’agit d’éviter de faire peser une concurrence destructrice pour les salaires et l’emploi. Des solutions existent. Jean-Luc Gréau recommande la création de zones géographiques regroupant des pays de niveau de développement comparable et la mise en place de droits de douane compensateurs qui seraient fonction du niveau des salaires, et des réglementations sociales et environnementales. On pourrait également établir des droits de douanes compensateurs pour les distorsions monétaires.
Beaucoup affirment que de telles politiques sont impossibles, que l’Allemagne, qui profite du commerce, refusera forcément la mise en place d’un protectionnisme européen. Mais le souci de compétitivité allemand a des limites : depuis 10 ans, la croissance moyenne de l’Allemagne est de 0,8% et ce pays souffre de l’appauvrissement des classes moyennes. La sévérité de la crise actuelle (le PIB a reculé de plus de 8% en rythme annuel au 4ème trimestre) peut changer les mentalités.
Les partisans du « laissez passer » oublient l’importance de la demande. La crise actuelle, qui frappe très violemment les économies exportatrices montre les carences d’un système qui déprime la consommation. Cela peut amener les premiers bénéficiaires du libre-échange à s’ouvrir à un protectionnisme de croissance.


Commentaire de Anthéa (31/03/2009 19:06) :

Allez NDA Un peu plus de 70 jours pour convaincre les Français, pour sillonner la France… Les médias s’intéressent à nous maintenant car ils savent que les Français seront au rendez vous !


Commentaire de commando D7 (31/03/2009 19:07) :

courage ! La victoire est au bout du chemin.





Rupture des négociations pour l'adhésion de la Turquie et préférence d'un partenariat.

29/03/2009 20:00

Rupture des négociations pour l'adhésion de la Turquie et préférence d'un partenariat.


LEUR ECHEC

La Turquie, de l’avis général des Français et des Européens (un sondage européen a montré que plus de 55% y sont hostiles), ainsi que des spécialistes non-conformistes, n’a pas sa place dans l’UE.
Mais les dirigeants européens, sourds à la protestation des citoyens, y sont favorables et ont quand même engagé des négociations d’adhésion qui, plus elles avancent, moins elles rendent probables la non-adhésion (jamais un pays candidats avec qui les négociations d’adhésion ont été ouvertes, n’a été refusé au sein de l’UE).
Les dirigeants européens veulent en réalité imposer l’adhésion turque en la rendant inéluctable. Ils y sont encouragées par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, qui y sont les plus favorables : en effet, faire entrer la Turquie en Europe, c’est affaiblir sa cohésion et donc sa puissance, c’est aussi renforcer son alignement sur l’OTAN en rendant encore plus difficile toute velléité de mise sur pied d’une défense européenne autonome (ce qui a fait dire, par exemple, à Georges Bush le 10 juin 2008 en Slovénie : « les Etats-Unis sont absolument convaincus que la Turquie doit adhérer à l’UE » Reuters).
On a souvent entendu que de Gaulle, en 1963, se serait prononcé pour l’adhésion turque à l’Europe : il avait accepté la perspective d’un rapprochement avec la CEE (voire une adhésion), mais il s’agissait d’une construction européenne différente de celle d’aujourd’hui, laquelle est clairement supranationale. La Turquie se comporte mal vis-à-vis de l’UE : pas de reconnaissance de Chypre (grecque), défiance à l’égard des pays de l’UE, ou encore émission de pièces de monnaie de 1 lire turque du format, du poids et de l’apparence de la pièce de 2 € !

LEUR DOUBLE LANGAGE

 

Nicolas Sarkozy s’est toujours dit hostile, ainsi que François Bayrou d’ailleurs, à l’adhésion de la Turquie à l’UE.
« Je demande la suspension de TOUTES les négociations avec la Turquie pour une raison très simple : La Turquie n’applique pas le protocole d’Ankara, la Turquie n’accepte pas que des avions venant de Chypre se posent sur ses aéroports, ou que des bateaux venant de chypre rentrent dans ses ports, Chypre est un des 25 états de l’Union européenne. Comment peut on discuter de l’adhésion éventuelle d’un pays qui ne reconnaît pas l’Europe des 25 et qui décide unilatéralement que l’Europe ce n’est pas 25 pays mais 24. Ce n’est pas négociable et ce n’est pas acceptable » 29 novembre 2006, France 2, interview avec A. Chabot.
« Si la Turquie était européenne, ça se saurait » 18 décembre 2004, Le Figaro.
Pourtant le Sarkozy qui dit n’a rien à voir avec le Sarkozy qui fait :
- 26 juin 2007 : ouverture de trois nouveaux chapitres de négociation avec Ankara (pour ne pas gêner les négociations autour du « traité simplifié » d’une part, en veillant à n’ouvrir aucun chapitre équivalant à une adhésion de facto d’autre).
- 19 décembre 2008 : ouverture de deux chapitres supplémentaires (la libre circulation des capitaux et la société de l’information et les médias, soit dix chapitres sur 35 ouverts en tout depuis octobre 2005).
- 2007-2008 : Nicolas Sarkozy, contrairement à ses promesses présidentielles, négocie et impose par la voie parlementaire un traité soi-disant simplifié, signé à Lisbonne, qui reprend en réalité la quasi-totalité des dispositions de la Constitution européenne. Parmi les dispositions reprises :
  • celle qui élargit à tous les vents l’UE (pas de délimitation géographique de l’UE, pas de liste nominative des pays membres comme dans Nice, ce qui bloquait institutionnellement l’entrée de la Turquie),
  • celle qui introduit la double majorité démographique, ce qui rendrait encore plus catastrophique l’adhésion de la Turquie, pays alors le plus peuplé de l’UE (jusqu’à 100 millions d’habitants).
  • En février 2007 pour convaincre les eurodéputés britanniques hostiles au traité de Lisbonne, Angela Merkel (alors présidente de l’UE) a souligné combien le traité est indispensable à l’adhésion turque, laquelle est impossible institutionnellement avec le traité de Nice.
- 2007 : B. Kouchner, farouche partisan de l’adhésion turque, devient ministre des Affaires étrangères.
- Juillet 2008 : la réforme institutionnelle voulue par Nicolas Sarkozy supprime l’obligation référendaire pour toute nouvelle adhésion à l’UE, désormais transformée en possibilité laissée à l’appréciation des parlementaires.

CE QUE NOUS VOULONS

 

Il convient de marquer une fois pour toutes les limites de l’Europe afin de clarifier l’identité du continent. Qui ne sait définir les « autres » est par nature incapable de se définir soi-même. De ce point de vue, il paraît souhaitable de dire clairement que l’Europe n’est pas au Maghreb, au Proche-Orient, en Asie centrale ni dans les pays russes.
Ainsi clarifiée, l’Europe aura bien sûr tout loisir de passer des accords d’association mutuellement bénéfiques avec ses voisins. Sur cette question essentielle, notre pays ne peut rester plus longtemps dans l’ambiguïté : les autorités françaises ne pourront s’en tenir à l’accord implicite passé sur un coin de table au sommet d’Helsinki, confirmé discrètement à Copenhague puis lors des sommets suivants où ont été ouverts des chapitres entiers de négociation avec Ankara, sans avoir auparavant consulté les Français, qui attendent dans un premier temps un réel débat dans la classe politique.
A cet égard, il est nécessaire de rétablir le référendum obligatoire pour toute nouvelle adhésion à l’UE d’un pays candidat de plus de 10 millions d’habitants.
Il semble en outre urgent d’inscrire définitivement dans les traités une définition simple et claire de ce qu’est un Etat européen. Pour cela, les deux critères cumulatifs suivants pourraient être adoptés : est européen tout Etat qui a sa capitale en Europe et dont la majeure partie du territoire est situé sur le continent européen, au sens géographique du terme. Adopter cette définition permettrait de priver du statut d’Etat-membre des pays comme la Russie et la Turquie, qui n’ont pas vocation à le devenir, même s’il est naturellement souhaitable de développer les accords de partenariat et d’association conclus avec eux. Selon ces critères, l’Albanie, la Norvège, la Suisse, le Liechtenstein, les pays de l’ex-Yougoslavie, la Moldavie et peut-être l’Islande, pourraient être considérés comme les derniers candidats possibles à une adhésion à l’UE.





"Le crédit à court terme est un bien public qui ne peut pas être laissé à l’administration des banques."

28/03/2009 14:06



Six mois après une première série d'entretiens vidéo, Jacques Sapir a accepté de répondre à nouveau à nos questions sur la crise et l'euro. Premier entretien sur l'aggravation de la crise : se refusant à sortir d'une gestion libérale de l'économie par une prise en main directe de la distribution du crédit à court terme, les Etats tournent en rond au risque d'entraîner le monde dans une catastrophe sans précédent.

http://www.debout-la-republique.fr/Le-credit-a-court-terme-est-un.html

Jacques Sapir : Le système bancaire et la crise
envoyé par dlrtv

Retrouvez les mesures de DLR contre la crise et notre communiqué de presse du 8 octobre réclamant la nationalisation des banques.






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